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Les coups de cœur des libraires

Coups de coeur Mollat
Frédéric Marais nous offre une plongée dans l’histoire de Eugène Criqui : de gueule cassée à champion du monde de boxe.
Âgé d’à peine 21 ans, Eugène découvre l’horreur de la guerre. Déjà champion de boxe dans sa catégorie poids plume, ses camarades d’infortune s’imaginent une victoire éclair grâce à ses talents au combat. La camaraderie va bon train malgré l’enfer dans lequel ils sont plongés.
Mais à cause d’une blessure par balle il va passer de gueule d’ange à gueule cassée. Les mois d’hospitalisation et de convalescence n’auront pourtant pas raison de son envie de remonter sur un ring. Il démarre alors un entraînement intensif et, victoire après victoire, il accède aux championnats du monde de boxe à New-York.
Le 2 juin 1923, son destin volé est de nouveau entre ses mains. Ressortira-t-il vainqueur du combat face au tenant du titre mondial ? Désormais surnommé “gueule de fer”, il prouvera au monde entier qu’il se relève toujours… quoi qu’il arrive.
Un récit de vie hautement inspirant, sublimé par le texte et les illustrations d’une intensité rare de Frédéric Marais.

Dès 8 ans.
Tomber 8 fois, se relever 9
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Découvrez le manager qui est en vous grâce au livre Le management selon Louis de Funès de Benoît Aubert !
Maréchal des logis-chef Cruchot, M. Septime, Don Salluste… Tous ces personnages interprétés par Louis de Funès sont des managers accomplis… ou pas ! Des exemples à suivre ou à ne pas suivre se succèderont pour faire de vous le meilleur des managers, à la fois productif et bienveillant envers vos équipes. Des phrases cultes de Louis de Funès parsèment les chapitres et se posent en exemples pour illustrer les propos de l’auteur.

Chaque fin de chapitre vous donnera l’occasion de vous exercer grâce à des études de cas et un journal de bord. Vous y trouverez également des points-clefs à retenir et pourrez effectuer un bilan de vos apprentissages. Un test d’aptitude au management vous sera également proposé à la fin du livre pour découvrir le leader qui sommeille en vous.

Apprenez les ficelles du métier de manière ludique grâce à cette galerie de personnages hauts en couleur !
Le management selon Louis de Funès
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Ali Arkady, photographe reporter, va faire une découverte innommable qui va bouleverser ses convictions de journaliste...

Ali Arkady est un photographe reporter ayant effectué un voyage en Irak aux côtés de la force de libération locale. Leur mission est de débusquer des agents d’Isis et des forces terroristes Al-Qods retranchés et cachés dans les villages irakiens. Les forces de libération sont divisées en trois sections : groupe de combat, renseignement, tireurs d’élite et de précision. Ali va suivre les deux premiers nommés et va aller de villages en villages sur la piste des agents terroristes et va découvrir que les forces de libération usent de techniques barbares et sauvages pour soutirer des aveux aux suspects arrêtés. 
N’écoutant que son dévouement et coeur de journaliste humaniste, il va tout faire pour rassembler assez de preuves pour dévoiler au monde les techniques inhumaines employées par les “libérateurs”.

Ode au courage et à la liberté de la presse, L’homme qui en a trop vu est un documentaire saisissant sur les combats et sur la chasse aux terroristes qui fait rage au Moyen-Orient. Ali Arkady dévoile également l’héritage laissé par les américains en Irak, ayant formé les soldats de la force de libération aux techniques d’interrogatoire chères à la CIA. 
Récit dur et engagé qui dévoile une certaine réalité des combats mais surtout du traitement des civils se trouvant malgré eux au milieu d’un combat idéologique et géopolitique qui n’est pas le leur.

L'homme qui en a trop vu
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un premier roman doux et poétique
Rosalie, Dakhota de douze ans, est seule dans sa petite ferme de campagne du Minnesota, et attend le retour de son père. Mais il ne franchira jamais la porte de leur foyer, et Rosalie sera confiée à une famille d'accueil blanche.
Désormais adulte, encore marquée par ce traumatisme, et traversée par une crise identitaire, Rosalie retourne dans cette ferme abandonnée depuis des années pour tenter de combler un vide présent depuis ce soir fatidique.
Vécu comme un véritable retour aux sources, elle prend la décision de renouer avec ses origines, aux côtés de trois autres femmes, à travers le travail de la terre.

"Les Semeuses" est un premier roman doux et poétique, construit sur les bases d'une écriture sensible. Diane Wilson aborde avec justesse les thématiques du deuil et de la renaissance tout au long d'un récit rythmé par la loi des saisons du Minnestoa.
Les semeuses
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Comment une erreur de mathématiques peut-elle mener à une erreur judiciaire ?

Comment un mauvais calcul de probabilités peut-il mener à une accusation d’infanticides en série ? Comment un paradoxe mathématique peut-il conduire une université à être poursuivie en justice pour discrimination sexiste ? Ces questions et bien d’autres trouveront leur réponse dans cet ouvrage.

Des notions mathématiques telles que le paradoxe de Simpson ou le problème des anniversaires sont ici décortiquées et vulgarisées pour permettre un accès simplifié même au lecteur néophyte. Découvrez sans plus attendre les plus terribles erreurs judiciaires provoquées par de mauvais calculs !

Les maths au tribunal : quand les erreurs de calcul font les erreurs judiciaires
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l'album lauréat du prix du livre du réel 2024 !
Comment penser au-delà de l'effarement et de la stupéfaction? par l'enquête, le réel, l'analyse, la clarté.
C'est ce programme ambitieux mais nécessaire qu'ont accompli l'historienne Valérie Igounet et le dessinateur Guy le Besnerey dans la bande dessinée Crayon noir. Cet album remarquable est une enquête graphique qui permet grâce au travail de recherche de Valérie Igounet de retracer à la fois les faits mais surtout la terrible mécanique de la rumeur, de la lâcheté. Comment transformer un fait en mensonge pour servir une "cause", comment parvenir par la patience, la clarté, le travail a rétablir la vérité. Le dessin de Guy le Besnerey parvient parfaitement à dire la spirale d'irrationnalité et de calcul dans laquelle fut pris Samuel Paty.



Ce livre a reçu Le prix du livre du réel 2024, organisé par la librairie en partenariat avec le CIC Sud ouest, voici ce qu'en dit Eric Fottorino le président du Jury : 

« L’histoire méticuleuse et terrifiante d’un professeur de la République froidement pris pour cible par un assassin déterminé à tuer, au nom d’une vision sanglante et dévoyée de la religion. On sort tout à la fois éclairé et éprouvé par ce récit magistralement mené et dessiné »

Crayon noir : Samuel Paty, histoire d'un prof
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Le lauréat littérature du prix du livre du réel 2024 !
Il y a vingt ans, fermait à Salsignes, près de carcassone, la plus grand mine d'or française. Après un siècle d'exploitation elle laissait cette magnifique vallée près de Carcassonne exsangue à la fois écologiquement et économiquement. 

Nicolas Rouillé a décidé d'en retracer l'histoire orale, c'est ainsi qu'à la voix du narrateur se substitue celle des dizaines de personnes qu'il a interviewé et dont le montage fait le récit impressionnant. De cette façon se fait entendre tant ce qui unit l'histoire ouvrière sur plusieurs génération, que l'évolution technique d'une industrie que le XXème siècle semblait rendre peu à peu caduque.

Mais la force magistral du livre est aussi de faire comprendre au lecteur l'ambivalence entre la fierté d'appartenir à une histoire et le regret d'avoir vu cette même activité polluer la vallée sur le long terme.


ce livre a reçu Le prix du livre du réel 2024, organisé par la librairie en partenariat avec le CIC Sud ouest, voici ce qu'en dit Eric Fottorino le président du Jury : 

« Une enquête fleuve de Nicolas Rouillé où toutes les voix résonnent longtemps pour dire une condition humaine dévastée, dans cette Montagne Noire qui longtemps garda ses pires secrets. Ou comment le destin d’une mine raconte le chaos du monde et l’âpreté des intérêts souterrains. »

L'or et l'arsenic : histoire orale d'une vallée minière
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Il souffle comme un grand vent de liberté !

Tous les étés, les enfants rejoignent « la maison des biquettes » au cœur des montagnes. Ici, les fenêtres s’ouvrent sur d’immenses forêts, les lits se cachent sous des plafonds mansardés et les bols de lait se dégustent dans des cuisines biscornues. Tout est plus beau ici qu’ailleurs.
Mais quoi de mieux, pour une bande de cousins, que d’avoir son endroit à soi, loin des adultes et toujours plus proche de la belle nature ? La cabane, le rêve secret, le refuge absolu pour tous les enfants et ceux qui le sont restés. Ce sont de ces refuges que nous parle Elise Peyrache dans son magnifique album Nos maisons. Grâce à un astucieux système de découpes, chaque illustration laisse place à une nouvelle pièce, un nouveau détail, un moment de poésie. Le texte, minimaliste, laisse toute sa place à l’imagination de chacun. Qu’elle soit lieu de fête ou de rêverie, solitaire ou partagée, ultra décorée ou minimaliste, la cabane est toujours un lieu inspirant. Et que dire de cette si jolie fin qui nous prouve que finalement, les plus belles choses peuvent continuer même lorsque l’école reprend et que les arbres perdent leurs feuilles ?
Un vrai souffle de bonheur se dégage de cet album et l’on se plaira à le regarder encore, encore… et encore ! A partir de 5 ans

Nos maisons
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Une réjouissante critique philosophique des séries télévisées et de la façon dont celles-ci ont colonisé nos esprits !
Les séries télévisées sont-elles un art ? Un divertissement ? Un loisir ? Pour Bertrand Cochard, rien de tout cela puisqu'il s'agit avant tout d'un passe-temps. Littéralement. Loin d'émettre une critique esthétique ou de s'attaquer aux séries par leur contenu, le philosophe décortique la structure sociale au fondement de la place prépondérante qu'occupent ces dernières dans les vies contemporaines. Et cette place occupée n'est autre que celle du vide. Activité par excellence du temps prétendument libre, la série a pour fonction de tuer ce même temps et de s'oublier soi-même. Par stratégie d'évitement et refus de l'ennui, le salarié voit dans le binge-watching un échappatoire, un moyen de penser à autre chose, de « débrancher son cerveau » - pour ainsi dire, une façon de recharger ses batteries avant de repartir pour un tour. En d'autres termes, indépendamment de la qualité des œuvres, l'addiction aux séries dit beaucoup de notre condition salariale et de notre rapport au temps et à l'Histoire.

Engagé dans un tunnel fictionnel, le spectateur est comme conforté dans l'inertie collective. En arrivant sur Netflix, en faisant face à l'offre pléthorique, c'est un vaste monde des possibles qui se présente à nous. Mais c'est là tout le paradoxe et le rôle quelque peu retors de la série que de nous bercer de l'illusion que tout est possible dans un monde où, en réalité, rien n'est possible... « Nous voilà donc devenus les spectateurs impuissants d'un processus historique qui nous conduit à notre autodestruction (...) C'est cela, la société du spectacle. » Et c'est en cela que les modèles narratifs structurent notre pensée et séquencent notre rapport au temps ; offrant par là-même un parfait antidote au chaos ambiant et à la dépression.

« Or, que préférez-vous ? Barboter en société avec des brassards Pat' Patrouille, ou apprendre à nager ? »

Sans snobisme ni complaisance et en s'appuyant sur Arendt, Anders ou encore Debord, Bertrand Cochard livre donc une critique philosophique sans concession des séries télévisées et de la place que celles-ci occupent dans nos vies. En véritable poil à gratter, le jeune philosophe offre matière à penser ; y compris pour celles et ceux qui seraient fans de Game of Thrones ou des Sopranos.
Vide à la demande : critique des séries
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Le livre d’Howard Becker est un classique de la sociologie et notamment de l’école dite de Chicago. Il n'en reste pas moins une enquête absolument captivante sur la question des normes ainsi que celle des personnes qui les transgressent et auxquels on attribue le terme de “déviants".

La particularité de ce travail réside dans le renversement causal de la problématique qu'opère le sociologue en 1963. Les analyses sociologiques à l’époque concevaient la déviance sous un angle essentiellement pathologique, cherchant chez la personne déviante des prédispositions psychologiques; la déviance relevait donc d’un comportement qu’il fallait soigner voire comme un problème à résoudre. A l’inverse Howard Becker propose en premier lieu de concevoir la déviance non comme une particularité individuelle mais comme une création d’un groupe social.

“Les groupes sociaux créent la déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la déviance, en appliquant ces normes à certains individus et en les étiquetant comme des déviants”.

La déviance devient donc avant tout le produit d’une interaction entre celui qui commet l’acte et les personnes qui réagissent à l’acte. 

Prenant comme objet d’études deux publics qu’il connaît bien, les fumeurs de marijuana et les musiciens de danse (musiciens de jazz employés pour animer les soirées dansantes) le sociologue américain met à jour le processus qui amène une personne à pouvoir transgresser des règles ainsi que le mécanisme social qui assigne la personne comme étant déviante (dénonciation publique, étiquetage, contrôle social).


L’”outsider”, terme employé en anglais pour nommer le déviant se retrouve “étranger” au groupe normatif mais peut aussi considérer que les autres sont étrangers à ses propres valeurs. Un groupe peut ainsi en venir à développer un style de vie marginal, ni en dehors de la loi ni pleinement à l'intérieur du cadre fixé par les règles: l’exemple du groupe des joueurs de jazz de cabarets dansant est un passage d’anthologie dans lequel le non initié apprendra enfin ce qu’est un “cave”.


Lorsqu'il paraît en 1963, le succès est immédiat. Dans les postfaces, Howard Becker raconte de manière passionnante les conditions favorables entourant la réception de ce livre à sa sortie mais aussi l’impact que le texte eut dans la dépénalisation de la marijuana aux Etats Unis.


Les éditions Métailié le publient en format semi-poche et nous offrent ainsi l’occasion de nous replonger dans ce superbe texte, d’une limpidité impressionnante, qui n’en finit pas d’éclairer notre présent.

Outsiders : études de sociologie de la déviance
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“Jamais je ne me suis accommodée des violences faites aux femmes, jamais je ne m’en accommoderai.”

Ancienne ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations de France, Isabelle Rome nous livre l’intégralité de son parcours dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette œuvre biographique est la somme de multiples témoignages qu’elle a pu recueillir au cours de sa carrière. Des témoignages de femmes victimes de violences, de proches de victimes, de membres d’institutions, parfois même de bourreaux ! Elle nous partage également les avancées faites dans ce domaine, et comment la loi a su s’adapter (et s’adapte encore !) aux luttes féministes. Tout cela, pour une fin de l’impunité.

La fin de l'impunité
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“Mais tu te prends pour qui, au juste ?”
Élise Fabing ne connaît que trop bien cette phrase. Cette avocate spécialiste de la défense des salariées et des salariés est confrontée tous les jours à des dossiers sensibles de harcèlement moral et sexuel au travail. Les principales victimes ? Les femmes. Moins payées que leurs collègues masculins, moins promues, victimes de discriminations constantes, d’emprise et de violences, elles doivent souvent faire appel à la loi pour que cessent les violences sur leur lieu de travail. En s’appuyant sur les dossiers divers qu’elle a eu à traiter, l'auteure dresse un bilan assez alarmiste de la situation. Il reste encore du chemin vers l’égalité hommes-femmes au travail.
Ca commence avec la boule au ventre : une avocate lève le tabou de la souffrance des femmes au travail
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